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issue fractale ?
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  • Sous chaque profondeur se cache une nouvelle profondeur...pour la musique c'est identique, elle représente une odyssée quotidienne toujours riche d'expériences sensorielles, d'émotions et de sens qui lui permet d'être toujours en mouvement...
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24 mars 2013

Antithèse

Bill-Evans-Photography

" Il peut arriver parfois de tout ramener à la Musique, comme une fixation, on ne peut s'en empêcher. Pourtant ne plus pouvoir s'en échapper est mauvais. Rien ne devrait être aussi dominateur, si c'est le cas, c'est une perversion. "

Bill Evans, 1960

Bill Evans (1929-1980), fut un très grand pianiste au toucher classique, au jeu fluide, dépouillé et surtout raffiné à l'empreinte inimitable.Il traversera le siècle dernier en étant au firmament en continue dans la galaxie Jazz. Il figure dans la distribution mythique du fameux "Kind of Blue" de Miles Davis au coté de John Coltrane, Cannonball Adderley, Paul Chambers et Philly Joe Jones. Le trio sera sa formule de prédilection, il entretiendra des complicités remarquables avec le contrebassiste Scott Lafaro (disparu très tôt, victime d'un accident de voiture en 1961). Par miracle, il retrouvera une entente aussi solide musicalement et spirituellement avec Eddie Gomez ne cessant de developper d'incroyables nuances dans les arcanes d'un univers délicat et fascinant.

En 1977, sort un nouveau chef d'oeuvre "You must believe in Spring". Il faudrait en effet "croire au Printemps", comme le demande le titre du disque. Mais ça n'est pas très facile, lorsqu'on entre dans les plis et les replis de cet album crépusculaire et ambigu. Trois ans avant sa disparition, Bill Evans, dans la formule pour lui princière du trio,le fidèle Eddie Gomez à la contrebasse, un nouveau venu, Elliot Zigmund, à la batterie, enregistre ce disque unique. Sept titres beaux a pleurer (dont la composition "You must believe in Spring" signé Michel Legrand). Bouleversants, hantés par une mort qui ne cesse de l'encercler, sublime.

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