Quand on entend chanter des choses
avec un peu de substance, on ne peut que s'entraîner à ça : être un bon chanteur mort. Ca ne signifie pas l'insuccès sera au rendez-vous de notre vivant, mais que ce qu'on crée ne prendra toute sa mesure que lorsqu'on aura disparu; lorsqu'on aura l'impression, finalement rassurante car laissant à penser que la mort ne réduit pas tout à rien et qu'elle n'induit pas forcément l'oubli, d'entendre véritablement sa voix depuis l'autre côté.
DOMINIQUE A
"Un bon chanteur mort" La machine à cailloux 2008