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  • Sous chaque profondeur se cache une nouvelle profondeur...pour la musique c'est identique, elle représente une odyssée quotidienne toujours riche d'expériences sensorielles, d'émotions et de sens qui lui permet d'être toujours en mouvement...
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30 avril 2010

Sensuelle ?

"  La génialité sensuelle est spontanément musicale  "

Kierkegaard

200px_Kierkegaard

(5 mai 1813 - 11 novembre 1855)

Celèbre écrivain et philosophe Danois.
Il est généralement reconnu comme le précurseur de l'existentialisme.
La plupart de ses œuvres traitent des problématiques religieuses, telles que la nature de la foi, l'établissement de l'église chrétienne, de l'éthique, ainsi que de la théologie chrétienne
.

Søren Aabye Kierkegaard naît en 1813 à Copenhague, au Danemark, dans une famille de 7 enfants, d’un père ayant fait fortune dans le commerce de bonnetier et appartenant à une communauté piétiste très fervente qui lui vaut, selon ses propres dires, « une éducation chrétienne stricte et austère qui fut, à vues humaines, une folie » .

En 1821, il entre à la Borgerdydsskole (en danois, « l’école de la vertu civique »), une école privée très élitiste où il se fait remarquer par son intelligence hors du commun et, en 1831, l’année de la mort de Hegel, il commence ses études de théologie à l’Université de Copenhague.

De 1819 à 1834, la tragédie du destin fait que sa mère, puis ses trois sœurs aînées et deux de ses frères meurent tour à tour, soit de maladie soit accidentellement, sans jamais dépasser l’âge de 33 ans, ce qui l’amène à croire qu’il ne dépassera pas lui non plus l’âge du Christ. Plongé dans la mélancolie, qui est accentuée par la mort de son père en 1838, il est à 25 ans, avec son frère Peter, le seul survivant d’un foyer familial de 9 personnes.

Lors d’un dîner chez des amis communs, un soir du mois de mai 1837, il rencontre la jeune Régine Olsen, dont il s’éprend. En 1840, il la demande même en mariage, ce qu’elle accepte, mais il rompt brutalement avec elle 1 an plus tard, après lui avoir renvoyé son anneau de fiançailles.

La même année, il soutient sa thèse de doctorat sur Le concept d’ironie constamment rapporté à Socrate et, le cœur brisé, s’exile à Berlin où il suit les cours de Schelling, dont il revient déçu.

Vivant de la fortune de son père et affirmant n’avoir « pas le temps de [se] marier », il publie en 1843 son premier grand livre, Ou bien... Ou bien..., sous le pseudonyme de Victor Eremita  et, renonçant à être pasteur, s’engage dans une intense production philosophique, dont les titres les plus remarquables, tous signés d’un pseudonyme différent, sont Le concept d’angoisse (1844), Stades sur le chemin de la vie (1845) ou Post-scriptum définitif et non-scientifique aux Miettes philosophiques (1846).

Après avoir atteint l’âge inattendu de 34 ans, il donne à son œuvre d’écrivain un tour nettement plus religieux, soucieux de défendre le christianisme véritable contre l’Église officielle, avec des ouvrages comme la longue série des Discours édifiants, La maladie à la mort, parfois traduit sous le titre Traité du désespoir, (1849) et L’École du christianisme (1850).

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En 1855, il lance une campagne dans laquelle il s’engage dans de violentes polémiques contre l’Église et ses « 1000 pasteurs salariés » de l'État. Cet événement est connu comme la « guerre contre l'Église » (Kirkestormen). Kierkegaard veut, pour la première fois, agir dans l'actualité (« l'instant ») contre des personnes nommées. La campagne commence par une série d'articles dans un quotidien, puis, cinq mois après, par une dizaine de pamphlets qu'il nomme L'Instant (Øjeblikket). Dans le premier article datant de décembre 1854, Kierkegaard explique qu'il a été, sa vie durant, empêché de parler franchement de son hostilité à l'Église par respect pour son père et pour l'ami de celui-ci, l'évêque de Copenhague Mynster. C'est la mort de Mynster qui permettra et qui provoquera le Kirkestorm. La campagne se caractérise par une constante focalisation sur l'immoralité inhérente d'un christianisme d'État, et par une escalade vertigineuse d'invectives et d'insultes. Au début, Kierkegaard refuse simplement aux pasteurs, et notamment à Mynster, d'être des « témoins de vérité », puis « ils se moquent de Dieu », deviennent « parjures », négateurs et destructeurs du christianisme pour finir comme « anthropophages ». Tous ces anathèmes sont lancés avec une agressivité constante, mais en respectant les codes de la pédagogie et de la stylistique. La campagne eût une répercussion énorme au Danemark et dans les autres pays Scandinaves. Mais les théologiens (Lindhardt, la jugent « pathologique », tout en reconnaissant son importance, et les historiens danois (Danstrup & Koch) la trouvent « maladive ». En pleine campagne, alors qu'un numéro de Øjeblikket est sous préparation, Kierkegaard meurt à l’âge de 42 ans, à l’hôpital, après s’être effondré dans la rue au cours d’une promenade.

NOTA. -- Le nom de famille des « Kierkegaard » désigne la ferme (« gaard ») de l’église (« kirke ») de Sædding dans laquelle Michael Pedersen, le cinquième garçon d’une famille de neuf enfants, avait vu le jour en 1756 et dont son propre père, Peder Christensen, le grand-père de Søren, avait pris le nom quand il fut chargé du métayage, sans aucun rapport avec le substantif homonymique kirkegård qui signifie en danois « cimetière ».

Sensuelle la musique ?

Leon_Ware

Peut être...

Musical_Massage0001 surement...

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