Musique phallique
Un léger goût de banane...
Pop Art ? Bite Génération ? Andy Warhol aura mis en place une forme d'esthétique pour coller avec l'esprit "Sex, Drugs & Rock'N'Warhol"...
Opportuniste, membre anecdotique d'un groupe de rock éphémère "The Druds", il n'était pas un musicien complexé mais plutôt un personnage complexe. Prêt a mettre de la Pop dans le Rock pour créait une nouvelle tendance ?
Aimant la galaxie mondaine, ambivalent, il aimait se mélanger à l'univers souterrain des artistes, des rockers en particulier...
En 1963, il investit la "FACTORY" (ancienne usine à chapeaux sur la 47ème rue), il y crée un atelier expérimental. Au milieu du bouillon de culture de la "grosse pomme", il a la volonté d'initier un art total mélant musique, image, danse, créant des performances. Il se nourrit de la faune souterraine new-yorkaise (junky, pseudos artistes, marginaux...). Ils sont invité a ses party, il les observe,digérant leurs dérives, hallucinations, errances...Manipulateur, à la fois bon samaritain et carnassier, son surnom d'alors est "Drella", contraction de Dracula et Cinderella. Le Velvet Underground sera un élèment parmi d'autre dans le dispositif multisensoriel que Warhol dévellope au cours de l'année 1966, le projet est baptisé "Exploding Plastic Inevitable".
Le groupe Velvet Underground est devenu un mythe inter-générationnel, c'est un miroir éblouissant qui plonge le sordide de ces années dans une obscurité absolue. Tout le monde a oublié que le succés ne fut pas immédiat et que le pygmalion d'alors fit passer son intérêt personnel avant ceux de la formation qui allait s'affranchir de toute façon.
Et le goût de la pomme ?
Puisque sa projection narcissique dans le Velvet Underground n'eut pas le succès planétaire escompté. Que dans le même temps, les deux têtes pensantes du pop art anglais Peter Blacke et Richard Hamilton sont invitées a créer les pochettes des Beatles qui s'écoulent à des milliers d'exemplaires. Andy Warhol décide de se rapprocher de Mick Jagger, sentant que le "British Rock" écrase la concurence du moment. Il lui propose d'emballer la première livraison seventies des Rolling Stones. Le groupe accepte et c'est de cette façon que Andy Warhol décline le concept de la pochette de Sticky Fingers.
Derrière cette braguette magique, un slip blanc portant la marque de l'artiste. La légende veut que celui-ci fut porté par un de ses amis, Jed Johnson, qui en argot signifie pénis.
"Je n'ai jamais voulu devenir peintre. Je voulais être danseur de claquettes."
Andy Warhol 1966